Newsletter - Image & Perception - Mai 2024
- Olivier Forlini
- 16 juil. 2024
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 juil. 2024

Lancement de ma newsletter sur mes sujets favoris que sont l’image de l’entreprise, l’impact généré au sein de son écosystème et ce qu’elle génère en termes de supports.
Je me suis lancé depuis quelques mois en tant qu’indépendant sur ces sujets, tout en collaborant avec des acteurs qui ont la capacité de mesurer l’impact des communications d’une entreprise dans le monde digital, ou de fournir des solutions d’accélérations.
Depuis des années j’évolue dans cette sphère de data-analytique et de management de la réputation et de l’image, mais pour bien manager quelque chose, faut-il déjà le mesurer…
Image & Perception, de quoi parlons-nous ?

L’image n’est qu’une question de perception, vis-à-vis des différentes parties prenantes de l’entreprise (clients, partenaires, salariés, fournisseurs, banquiers, médias...)
Alors y a-t-il des recettes, des meilleures pratiques, pour activer ces différents relais d’opinions qui génèreront des actions de supports, allant du simple like, recommandation, intention d’achat, intention d’investissement ou celui de rejoindre l’entreprise pour venir apporter ses talents en tant que pierre à l’édifice ?
C’est ce que je vais m’efforcer de partager dans ces newsletters régulières, en relayant des études, des constats et des retours d’expériences.
Je vous invite donc à vous abonner à cette initiative et à m’apporter votre support à votre tour et m’encourager.
Par où commence cette force démultiplicatrice ?
Il m’a fallu des années pour avoir l’intime conviction que tout part de l’interne d’abord. La face externe n’est donc que le reflet de ce qui se passe en interne, avec un effet de distorsion qui peut être positif comme négatif.
L’interne, cela sous-entend, la capacité de l’entreprise à porter sa vision, ses missions, à animer une culture interne représentative d’un engagement individuel et collectif.
Il s’agit donc de cette notion d’alignement propre au management, qui doit transpirer autant de ses exécutifs et leaders que de ses simples employés (c’est toute la pyramide hiérarchique qui est concernée).
L’externe, cela intègre, toute l’intelligence collective à articuler cela dans les différents outils et canaux de communications allant du marketing, à la documentation technique ou financière.
Mais c’est aussi, l’intelligence et l’analyse nécessaire pour s’adapter aux différentes parties prenantes, qui attendent évidemment des choses spécifiques.
Donc c’est bien loin de n’être qu’une histoire de Com (cf….@Frédéric Fougerat), c’est la mise en musique de toute l’intelligence de l’entreprise, avec une vraie stratégie de long terme.

Quel média pour diffuser ?
Tous sont propices à répandre un message et à faire savoir, évidemment certains sont plus facilement actionnables ou efficaces, en fonction des cibles et de la nature des messages.
Le site web pour ce qui est institutionnel et corporate, les réseaux sociaux allant de LinkedIn à Tik Tok ou Instagram pour tout ce qui est marketing et de large audience, notamment sur les plus jeunes, ou encore Twitch sur les jeux en lignes.
Mais il y a plein de tactiques et stratégies différentes, plus ou moins payantes. L’utilisation de certains formats tel que Reels, ou une approche innovante avec le marketing de rue, pour être dans le plus vrai, plus nature, plus conforme à l’univers des jeunes.
Certains ne font que de l’organique (owned), d’autres activent des acteurs externes (UGC) ou via les influenceurs (earned) et aussi le mixte avec le mode Collab (on voit des taux de 75% sur le nombre d’interactions externes).
En fonction de ses moyens, on peut aussi booster ses performances avec l’activation de budgets externes et publiciser ses communications, voire carrément utiliser des célébrités.
Le mode « paid » représente généralement 15 à 20% des communications sur les réseaux sociaux.
Mesurer l’impact de tous les efforts de l’entreprise pour se rendre visible et attirer est d’autant plus nécessaire dans cette jungle digitale. Au final, il faut être présent positivement dans la tête des clients ou prospects (notion de niveau d’attention), afin de générer de la recommandation, de l’intention d’achat ou tout simplement de l’adhésion / support.
What’s next ?
Dans la toute prochaine Newsletter, je partagerai une analyse sur l’efficacité des communications faites par les entreprises du CAC40 & SBF120, sur les sujets ESG.
Nous aurons des exemples de performances de communication de ces acteurs, mais aussi et enfin, un retour concret de ce que ces sujets ESG sont ; et génèrent dans le monde digital.
Pourquoi commencer par l’ESG (Environnement, Social & Gouvernance) ?
Parce que c’est le cœur culturel de l’entreprise est le dénominateur commun de tous les secteurs d’activités.
Depuis des années, on parle de l’importance des sujets de RSE, de raison d’être et maintenant d’ESG, en disant que ce sont des sujets critiques pour l’adhésion des parties prenantes et de leurs attachements sur le long terme.
Mais qu’en ressort-il réellement, qui se distingue ?
Je ne peux m’empêcher de partager un premier retour sur les douze derniers mois d’une analyse sur les principaux réseaux sociaux :
· L’activité digitale ESG représente 10% de l’ensemble des publications,
· La part de l’ESG s’élève à 5,7% du nombre de vues totales,
· Les interactions ESG représentent 3% de l’ensemble des interactions.
Donc il y a forcément des améliorations à apporter… quelles sont les meilleures pratiques à retenir….

Au plaisir de futurs échanges
Olivier F.
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